Négociations sur l’emploi des Seniors en France : qu’est-ce qui coince ?

Le 21 novembre 2023 marquait l’ouverture par le gouvernement des négociations sur l’emploi des Seniors impliquant les entités patronales et syndicales. », rappelle le site Internet Senior Actu.

La mise en place du Compte Épargne Temps Universel (CETU), l’augmentation du taux d’emploi des travailleurs seniors, la promotion de l’évolution des parcours professionnels ainsi que l’intensification de la lutte contre la pénibilité au travail constituent les axes prioritaires de ces pourparlers.

Une conclusion consensuelle est espérée pour la fin du mois de mars mais des dissensions profondes subsistent.
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Comment la Suède a adapté son monde du travail

Et parvient à afficher le plus haut taux d’emploi de personnes âgées.

« Alors que la réforme des retraites en France est entrée en vigueur le 1er septembre 2023 et que les difficultés des seniors pour trouver ou conserver un emploi persistent, la Suède, championne d’Europe en matière d’emploi des seniors trouve un équilibre qui passe entre autres par des modalités adaptés du monde du travail.« , constate Carlotta Morteo sur le site de France Info.

(…) La Suède est le pays de l’Union Européenne qui affiche le plus haut taux d’emploi des seniors. Pour la tranche 55-64 ans, 77% des Suédois travaillent contre 56% en France. Pour les plus de 65 ans, ils sont 13% à exercer un emploi contre 3,8% en France.
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Le modèle suédois pose cependant problème

« En matière de retraite, la Suède est souvent citée en exemple. Mais l’homme qui dirigeait la Sécurité sociale lors de la transformation du système estime que si la France doit réformer, elle ne doit pas recopier le modèle suédois, qui n’a pas fait ses preuves.« , rapporte Jérémy Bruno sur le site de BFM.

(…) Cette réforme devait inciter les Suédois à travailler au moins jusqu’à 65 ans, mais dans les faits, l’âge moyen de départ reste inférieur (64,7 ans en 2021). Car beaucoup de Suédois préfèrent partir nettement plus tôt, notamment ceux qui exercent des métiers difficiles. Ils optent donc pour la formule leur octroyant une pension réduite.

Cette situation, conjuguée à la forte inflation et aux rendements médiocres de certains fonds de pension, contribue à la paupérisation d’une partie des retraités suédois, en particulier les femmes seules. Des contestations contre le système des retraites se font d’ailleurs entendre depuis plusieurs années.
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Pendant ce temps là les Suisses vont devoir se prononcer sur la retraite à 66 ans

Dans ce curieux pays qui n’adhère pas à l’UE tout en maintenant de bonnes relations avec ses voisins, on demande l’avis aux gens quand il s’agit de prendre des décisions qui vont impacter leurs vies. Ils appellent cela « la démocratie ». Le reste de l’Europe se prétend également « démocratique » mais ce n’est apparemment pas la même chose… « Maintenant que l’âge de la retraite est fixé à 65 ans pour tout le monde, les Jeunes libéraux-radicaux proposent de le repousser à 66 ans. Le peuple suisse décidera lors des votations du dimanche 3 mars 2024.« , raconte en effet Clara Rigoli dans Le Messager.

Pays du chocolat, des montres et de la démocratie directe. En Suisse, c’est le peuple qui choisit l’âge de son départ à la retraite, enfin presque. Il y a un an, les Suisses (surtout les hommes) avaient déjà accepté de passer la retraite des femmes de 64 à 65 ans. Maintenant que l’âge est fixé à 65 ans pour tout le monde (même les employés de la Migros !), l’idée serait de le repousser à 66 ans. Les Suisses pourront s’exprimer à ce sujet lors des votations du 3 mars 2024.
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Un taux de chômage helvète de 2%…

« Les difficultés éprouvées par les employeurs helvétiques à recruter profitent aux salariés les plus âgés, rapporte “Le Temps”. Si ces derniers présentent un taux de chômage faible, ils font face à plus de difficultés à retrouver un emploi après un licenciement.« , reprend sans rire Courrier International.

(…) “En mars 2023, le nombre de chômeurs de longue durée âgés de 50 ans et plus s’élevait à 6 721, soit moins qu’avant le début de la crise. En février 2020, ce chiffre était de 7 337”, selon les chiffres du secrétariat d’État à l’Économie (Seco). Les personnes de plus de 50 ans ont “également bénéficié de la hausse de la demande de main-d’œuvre au fur et à mesure que la reprise se poursuivait”, note l’organisme.
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